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Je me suis réveillé, d'un long sommeil au bois dormant...(1)
Nous ne volions point vers le cap...
Prisonniers volontaires de ce rafiot nommé justice, nous voguions ensemble.
Je découvrais juste mes compagnons, j'apprenais à les connaître. Au bout de peu de jours, déjà, certains sortaient du lot. Leurs prises de parole, leurs aplombs innés, dessinaient l'esquisse d'une hiérarchie naturelle avenir.
Alors nous écoutions, nous leur apportions notre soutien. Et finalement, la hiérarchie s'imposa.
Bien sur, d'autre n'était pas en tout point convaincu, mais ils rentrèrent dans les rangs et notre voyage continua sans trop d'encombre.
La capitaine W. De Bourbon, n'était pas trop présente, son second Will Nowhite gérait et il chapeautait tout l'équipage, il donnait les grands caps. Son quartier-maître Jules l'entrave, abandonna le navire rapidement car d'autres projets l'attendaient et il laissa place, à une nouvelle recrue, dotée une grande expérience miss Verri Goude. Connue aux quatre vents, miss Goude, eue l'appui de tous. Elle possédait une très grande connaissance des règles, qui lui permettait même de les enfreindre, où du moins de les contourner. Bien sur certaines fois nous étions frustrés de tant de liberté et de passe droit, mais que dire, tellement sa proximité avec le capitaine et son second, était grande. Alors nous voguions, car malgré tout, nous étions sûrs et certains de voler vers le même cap.
Jusqu'à ce jour du 15 vendémiaire, un bandit de bas étages, avait tiré sur un gars de l'équipage, chose courante malheureusement, nous avions attrapé ce brigand et nous attendions le verdict du quartier-maître Verri Goude. Déjà, nous préparions la planche, les requins étaient de la partie, il ne manquait plus que leur plat de résistance. Oui, mais voilà qu'entrait en jeu un compagnon discret, Le Piccione, c'était un gars sans histoire, qui entretenait une histoire avec la capitaine De Bourbon.
Le Piccione se prit au jeu de défendre ce bandit. Je n'en revenais pas, mais ma surprise ne faisait que commencer. Notre quartier-maître eu peur de vexer son ami la capitaine et pris le parti du bandit, plusieurs d'entre nous ne comprirent point ce qu'il se passait, certain même me demandaient pourquoi, mais je ne pouvais leur répondre, tant je tombais d'aussi haut qu'eux. Alors que d'autre allaient nourrir les requins pour des erreurs, pour ne pas avoir respecter quelques règles, un assassin s'en tirait sans rien. Mais où allions-nous ?
Je compris à cet instant, que je ne pourrais plus voguer sur ce rafiot. Et comme les rats, je décidais de fuir, de ne plus prendre part à cette mascarade.
À suivre...
D'avoir voulu être la main de la justice, je m'en suis brûlé les yeux. N'est-il de plus grande déception que celle d'être trahie par ses frères et sœurs. J'ai appris à mes dépens que la corruption, n'est pas seule coupable des maux de notre justice, mais que le copinage(2) apporte sa lourde part de dérive et de déboire.
Ce texte est une fiction, toutes ressemblances avec des pols existant ou ayant existé ne serait que pure coïncidence, bien entendu.
Don R
(1) Pour les curieux http://vk.com/video-97369_162550647
(2) Entraide avec ses amis au détriment d'autres personnes.
Nous ne volions point vers le cap...
Prisonniers volontaires de ce rafiot nommé justice, nous voguions ensemble.
Je découvrais juste mes compagnons, j'apprenais à les connaître. Au bout de peu de jours, déjà, certains sortaient du lot. Leurs prises de parole, leurs aplombs innés, dessinaient l'esquisse d'une hiérarchie naturelle avenir.
Alors nous écoutions, nous leur apportions notre soutien. Et finalement, la hiérarchie s'imposa.
Bien sur, d'autre n'était pas en tout point convaincu, mais ils rentrèrent dans les rangs et notre voyage continua sans trop d'encombre.
La capitaine W. De Bourbon, n'était pas trop présente, son second Will Nowhite gérait et il chapeautait tout l'équipage, il donnait les grands caps. Son quartier-maître Jules l'entrave, abandonna le navire rapidement car d'autres projets l'attendaient et il laissa place, à une nouvelle recrue, dotée une grande expérience miss Verri Goude. Connue aux quatre vents, miss Goude, eue l'appui de tous. Elle possédait une très grande connaissance des règles, qui lui permettait même de les enfreindre, où du moins de les contourner. Bien sur certaines fois nous étions frustrés de tant de liberté et de passe droit, mais que dire, tellement sa proximité avec le capitaine et son second, était grande. Alors nous voguions, car malgré tout, nous étions sûrs et certains de voler vers le même cap.
Jusqu'à ce jour du 15 vendémiaire, un bandit de bas étages, avait tiré sur un gars de l'équipage, chose courante malheureusement, nous avions attrapé ce brigand et nous attendions le verdict du quartier-maître Verri Goude. Déjà, nous préparions la planche, les requins étaient de la partie, il ne manquait plus que leur plat de résistance. Oui, mais voilà qu'entrait en jeu un compagnon discret, Le Piccione, c'était un gars sans histoire, qui entretenait une histoire avec la capitaine De Bourbon.
Le Piccione se prit au jeu de défendre ce bandit. Je n'en revenais pas, mais ma surprise ne faisait que commencer. Notre quartier-maître eu peur de vexer son ami la capitaine et pris le parti du bandit, plusieurs d'entre nous ne comprirent point ce qu'il se passait, certain même me demandaient pourquoi, mais je ne pouvais leur répondre, tant je tombais d'aussi haut qu'eux. Alors que d'autre allaient nourrir les requins pour des erreurs, pour ne pas avoir respecter quelques règles, un assassin s'en tirait sans rien. Mais où allions-nous ?
Je compris à cet instant, que je ne pourrais plus voguer sur ce rafiot. Et comme les rats, je décidais de fuir, de ne plus prendre part à cette mascarade.
À suivre...
D'avoir voulu être la main de la justice, je m'en suis brûlé les yeux. N'est-il de plus grande déception que celle d'être trahie par ses frères et sœurs. J'ai appris à mes dépens que la corruption, n'est pas seule coupable des maux de notre justice, mais que le copinage(2) apporte sa lourde part de dérive et de déboire.
Ce texte est une fiction, toutes ressemblances avec des pols existant ou ayant existé ne serait que pure coïncidence, bien entendu.
Don R
(1) Pour les curieux http://vk.com/video-97369_162550647
(2) Entraide avec ses amis au détriment d'autres personnes.
